Mécanismes des
douleurs chroniques fonctionnelles


Désorganisation de la coordination des mouvements

La biomécanique est l’étude des contraintes physiques qui s’exercent sur le corps lors des mouvements. Par exemple, quelle est la pression que doit supporter un genou lors de la marche ? Quelles tensions s’exercent sur ses ligaments et ses tendons ? Et par conséquent, quel est le mouvement le plus adapté pour que ces contraintes mécaniques soient les moins fortes possible ?
En d’autres termes, un mouvement mal réalisé sursollicite les articulations, les tendons et les ligaments qui deviennent alors douloureux.

Le cabinet Neuro Mouv’, spécialisé en biomécanique et analyse du mouvement, utilise du matériel de haute technologie pour évaluer la qualité de votre coordination, et vous aider à retrouver des mouvements harmonieux, ainsi qu’une posture équilibrée et non douloureuse.

Un exemple de mouvement pathogène : la valgus dynamique du genou :
Il s’agit d’une tendance du genou à se porter en dedans, au cours de la flexion, en réalisant un angle obtu. Les tendons sont alors trop fortement étirés.


Trouble de la perception de soi dans l’espace

 

Nous vivons la position debout érigée quotidiennement, sans y porter attention. Pourtant, elle est le résultat d’une véritable prouesse neurologique. Pour pouvoir assurer le maintient postural, le cerveau doit pouvoir réaliser trois choses :

Se repérer dans l’espace. C’est le référentiel allocentré.
Ce repérage est réalisé en grande partie grâce à la vue. Chez les personnes non voyantes, des compensations existent au niveau de l’ouïe.

Savoir distinguer le haut du bas. C’est le référentiel géocentré.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la vue ne suffit pas à faire cette distinction. Elle est réalisée par l’oreille interne qui enregistre en permanence la gravité terrestre.

Connaître la position des différents segments du corps les uns par rapport aux autres. C’est le référentiel égo centré.

Le cerveau doit être capable de connaître à chaque instant les positions des différents segments du corps les uns par rapport aux autres. mesuré grâce à la proprioception.

L’intégration de ces trois référentiels donne au cerveau la possibilité de construire une image globale du soi perçu dans l’espace.
Il peut arriver, après un traumatisme physique (entorse, choc, fracture, rupture tendineuse ou ligamentaire…), une commotion cérébrale, une désorganisation de la vision ou de l’oculomotricité (lièe à l’abus d’écran, à un déficit de sollocitation consécutif à la sédentarité), un trouble de l’oreille interne (organe de l’équilibre) que cette intégration neurosensorielle soit altérée. Dès lors, la position érigée est maintenue au prix de compensations musculaires et posturales qui deviennent rapidement douloureuse.

Une de nos mission à Neuro Mouv’ est de vous aider à recouvrer la physiologie de cette perception du soi dans l’espace. A partir d’une évaluation précise et quantifiée de l’organisation posturale de nos patients, nous réalisons à un programme personnalisé qui permettra de stimuler les sens de l’équilibre et de rétablir une posture harmonieuse.


Interactions entre le cerveau émotionnel et le cerveau sensori moteur

Le cerveau se divise en différentes structures qui ont chacune des fonctions bien précises. Certaines sont dédiée à la perception de l’audition, d’autre à celle de la vue ou de l’odorat, d’autres encore à la mémoire, à la gestion des émotions, à la programmation du mouvement, etc…

Mais ces structures n’agissent pas indépendamment les unes des autres. Elles sont interconnectées. C’est ainsi que la vue va déclencher des émotions. Par exemple, une personne qui a le vertige des hauteurs devient angoissée lorsqu’elle voit un paysage de falaises.

Il existe des liens similaires entre les zones cérébrales responsables de la douleur, celles des émotions (le système limbique), et celles du toucher (cortex pariétale postérieur) et du mouvement (cortex pariétal antérieur). C’est pourquoi certaines personnes ressentent un message de douleur au niveau des muscles ou du squelette, mais qui relève plus d’une mauvaise communication entre les zones que d’un réel problème musculaire ou articulaire.