Neurofeedback


Afin de pouvoir apprendre, nous avons besoin de ressentir notre corps.

Prenons pour exemple, l’apprentissage du vélo. Au début, chacun tend à chuter et se rattrape. La sensation de cette chute, ressentie par le corps (retour de sensation = feedback), est enregistrée par le cerveau qui, essai après essai corrige notre attitude jusqu’à trouver la bonne stratégie pour tenir en équilibre et rouler.

 
Nous ressentons la quasi-totalité de notre corps. En se concentrant un peu, nous pouvons percevoir les battements cardiaques ; et même, avec un peu d’habitude, réussir à modifier leur rythme en régulant notre respiration.
Mais, curieusement, nous n’avons pas du tout la sensation du fonctionnement de notre cerveau ! Il est impossible de décrire ce qui se passe dedans selon l’état dans lequel nous nous trouvons. Si nous courons, nous ressentons notre rythme cardiaque. Mais le cerveau, que fait-il ?
Peut-on décrire une quelconque sensation du cerveau pendant la lecture ? Absolument pas. C’est pourquoi il est excessivement difficile d’apprendre à réguler le fonctionnement de son cerveau. Il est excessivement difficile d’aider son propre cerveau à retrouver son équilibre lorsqu’il s’en éloigne.

Grâce au neurofeedback, ceci devient désormais possible !


En 1958, un scientifique de l’université de Chicao, Joseph Kamiya, eu l’idée d’utiliser l’enregistrement de l’activité électrique du cerveau pour aider les patients à faire le lien entre l’état dans lequel ils se sentent et celui de leur cerveau.
Le neurofeedback est donc une méthode basée sur les principes de l’apprentissage, qui permet d’entrainer le cerveau à mieux fonctionner. Ce processus d’apprentissage cérébral permet d’optimiser le fonctionnement du cerveau et du corps, afin de faciliter le plein potentiel d’un enfant, d’un adolescent ou d’un adulte (Institut Neurosens).

Le principe est assez simple : Il s’agit d’enregistrer l’activité du cerveau en temps réel.
Alors même qu’il est en train de réaliser une tâche nécessitant de l’attention et de la concentration, le patient visualise l’acticité de son cerveau et apprend à la réguler.

 

Comme vous l’aurez compris, la pratique du neurofeedback ne s’improvise pas, et nécessite une connaissance approfondie de la neurophysiologie et des neurosciences. Le cabinet Neuro Mouv’ travaille en association avec un scientifique, docteur en neuropsychologie, pour l’établissement des protocoles d’entrainement et le suivit des progrès des patients.
Pour en savoir plus sur le neurofeedback :